Abattage d'un chamelon au Turkménistan
(juillet 2003)

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La scène se passe à Egreguyé, un sovkhoze dans la région de Sakar (désert du Karakoum) au Turkménistan. L' abattage a lieu le matin juste après le lever de
(Photo B. Faye)
soleil pour travailler " à la fraîche ". La ferme, loin de toute ville vit en autarcie partielle et un chamelon de 2 ans est choisi pour disposer d'un stock de viande.

Pour forcer l'animal à baraquer (position accroupie classique pour l'abattage en milieu traditionnel), une contention suffisante est nécessaire. Une corde est nouée sur l'avant gauche, puis placée autour de l'abdomen et les membres postérieurs. Par simple traction cela oblige l'animal à plier les membres et donc à s'accroupir.

(Photo B. Faye)

 

Une fois contenu et malgré les protestations d'usage de l'animal, le cou est replié sur le flanc pour dégager la base du cou, emplacement où aura lieu l'incision de saignée. L'opérateur est le dos au soleil.

(Photo B. Faye)

 

Le geste doit être rapide et précis pour couper nettes les veines jugulaires et les artères carotides plus profondes. Ceci permet une saignée complète et brève, et provoque une hypoxie quasi-instantanée du cerveau induisant une perte de conscience en quelques secondes.

(Photo B. Faye)

Dans la tradition turkmène, le sang n'est pas récupéré, mais pour éviter une effusion trop grande sur le sol, une cavité est ménagée dans le sable sous le point de saignée.


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