Pathologie abortive des adultes - La brucellose 

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• La toxoplasmose
• Autres étiologies

Maladie Réputée Légalement Contagieuse, bactérienne, infectieuse, zoonose.

Brucellosis, Bang's disease.

Bovins, petits ruminants, Homme. On constate une séroprévalence importante chez les petits ruminants élevés en mixité avec les dromadaires en Somalie, ce qui permet de s'interroger sur un rôle éventuel de réservoir de la maladie.

Mondiale. Afrique de l'Est surtout. Plusieurs pays ont été officiellement déclarés indemnes.

Certains auteurs accordent peu d'importance à la maladie et estiment que les avortements brucelliques sont exceptionnels. Cependant des traces sérologiques de la brucellose ont été signalées partout en Afrique de l'Est. Mais fort peu d'études ont visé à identifier le germe responsable. Les réactions croisées avec Yersinia enterocolitica incitent à la prudence.

Due à Brucella abortus ou B. melitensis.

Sang, lait, sperme, membranes foetales et liquides expulsés lors d'avortement sont virulents. Contamination par les produits de l'avortement surtout.

Elle provoque une séroconversion qui disparaît au bout de 4 années. On note une chute importante de la fertilité dans les élevages infectés.
Les taux de prévalence sont compris entre 1,9 et 30 % selon les différents auteurs. Au Soudan, on observe dans une enquête un taux maximal de 30 % sur 15 troupeaux et Brucella abortus est isolé dans 5 échantillons sur 38 mis en culture à partir notamment de frottis vaginaux, de noeuds lymphatiques supra-mammaires et inguinaux et de testicules. Le taux de prévalence sérologique serait maximal en saison des pluies. Il serait deux à trois fois supérieur chez les femelles : 32,9 % contre 15,1 % chez les mâles (ou 13,76 % contre 4,95 % dans une étude plus récente). Les jeunes seraient moins touchés : 7 % entre 0 et 6 mois, 0 % entre 6 mois et 1 an.

Avortements en première moitié de gestation, sans autres symptômes.

Avortements et sérologie positive ou mieux, mise en évidence de Brucella. De fausses réactions positives existent en sérologie. La fixation du complément est souvent considérée comme le test le plus fiable. Le test ELISA donne de bons résultats.

Le mode d'élevage a son importance. En effet l'impact est beaucoup plus faible en élevage nomade. La femelle mettant bas à l'écart du troupeau, la contagion à partir des produits de l'avortement est minimale. De plus, l'intervalle supérieur entre les mises bas en élevage nomade diminue le nombre d'avortements possibles par femelle. En effet, la brucellose est réputée ne pas persister au delà de 4 ans chez le dromadaire. Ceci semble minimiser le risque de zoonose, à redouter du fait de la consommation traditionnelle de lait cru ou fermenté (Somalie). Des tentatives de vaccination existent.

Maladie Réputée Légalement Contagieuse, bactérienne, infectieuse, zoonose.