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Contrairement à toutes les autres espèces classiquement abattues pour la viande, le dromadaire, du fait de la présence de la bosse, est dépecé en commençant par le dos. De fait, le premier élément anatomique retiré dans le cadre de la découpe traditionnelle ou même industrielle, est la bosse (ainsi d'ailleurs que l'ensemble tête-cou avant même le dépeçage). Celle ci se présente par un paquet de tissu adipeux (la bosse contient 98% de matières grasses) rattaché à la partie thoracique de la colonne vertébrale). La peau est détachée progressivement sur les flancs afin de dégager la carcasse et d'utiliser le revêtement cutané comme un support hygiénique permettant de poursuivre la découpe sans souiller la carcasse par des déjections et impuretés présentes sur le sol. A noter que pour se protéger du soleil et travailler la carcasse à l'ombre, les opérateurs se sont placés sous l'abri permis par un véhicule placé entre le soleil et la zone d'abattage. La bosse est maintenue par deux incisions sommitales dans lesquelles l'opérateur glisse ses doigts, puis l'ensemble du gras est retiré par une incision large à la base. Une bosse pèse en moyenne 10-30 kg mais peut atteindre des extrêmes de 0 kg (animaux très maigres) à 100 kg (chez des mâles exceptionnels). Il est fréquent dans la tradition turkmène, mais aussi dans d'autres civilisations chamelières de donner à l'hôte de passage un petit morceau cru du gras de la bosse.
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