Les camélidés
dans le monde

• Le dromadaire du Dhofar
  
  
• Combien y-a-t’il de chameaux dans le monde ?
  
  
• Des chameaux au Botswana
  
  
• Elevage camelin laitier péri-urbain de N’Djamena
  
  
• Le chameau d’Alashan
  
  
• Le chameau de lutte en Turquie
  
  
• Le dromadaire en Italie
  
  
• Les dromadaires d’Afrique méridionale
  
  
• Le dromadaire dans l'ancienne Egypte
  
  
• Méthode traditionelle d'adoption
  
  
• Les races de dromadaire de Tunisie
  
  
• De l'homme au robot
  
  
• La polémique enfle en Australie
  
  
• Le chameau de Crimée
  
  
• La répartition géographique des races des grands camélidés dans le monde
  
  
• Les grands camélidés en Iran : une espèce en déclin ?
  
  
• Le plus grand concours de beauté du monde
  
  
• L'élevage camelin du Parc National du Banc d'Arguin (Mauritanie)
  
  
• Animaux transporteurs, animaux transportés
  
  
• Les dromadaires et chameaux s'exposent
  
  
• L'apparition du dromadaire domestique dans le Sud de l'Arabie
  
  
• Les seuls camélidés d'Europe
  
  
• Un animal à préserver : le chameau de Mongolie
  
  
• Le chameau de la mer Caspienne
  
  
• Un petit peu d'étymologie...
  
  
• Les dromadaires sauvages d'Australie s'exportent
  
  
• Traductions de "chameau"
  
  
• D'où vient la lettre C ?
  
  
• Glossaire camélidés
  
  
• Biogéographie évolutive
  
  
• Famille nombreuse...
  
  
• Les géants du Turkménistan
  
  
• Origine et domestication
  
  
• La foire de Pushkar
  
  

Les produits
et productions
des camélidés

La biologie
des camélidés

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Le dromadaire du Dhofar 

Le Dhofar est une région montagneuse située à l’Ouest du Sultanat d’Oman à la frontière du Yémen. C’est une région dotée d’un écosystème particulier, unique dans la Péninsule arabique, avec un plateau situé à plus de 1000 m d’altitude (les monts Qara), plongeant de façon abrupte dans la mer d’Arabie (piémonts) ne laissant qu’une étroite bande côtière, et au-delà du plateau, une zone désertique. Cette géographie particulière permet aux nuages de la mousson venant de la mer pendant la saison des pluies de rester bloquer sur le piémont et le plateau, dès lors largement arrosés pendant près de 3 mois. La complémentarité des écosystèmes se matérialise par une mobilité des troupeaux de dromadaire valorisant les ressources disponibles entre désert (saison des pluies), piémont (hiver) et plateau ou côte (saison sèche).

Photos B. Faye

C’est dans cet environnement très spécifique qu’évolue le dromadaire du Dhofar, animal bien adapté à la montagne et réputé pour sa production laitière qui selon certaines affirmations pourrait atteindre 20L/j. L’animal est léger, longiligne avec en effet une mamelle parfois bien développée, une tête relativement petite, un cou fin et une robe brun clair. En 2019, on comptait dans cette région, 165,000 têtes, soit plus de 70% du cheptel national. La particularité du dromadaire Dhofari est telle qu’il est considéré appartenant à une race à part entière. Il est incontestablement, un écotype intéressant pour la valorisation laitière.